L'annuaire des professionnels de l'agriculture
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L'annuaire ePRO référence les TPE / PME françaises du secteur agricole
Epro Agriculture recense plus de 220 000 entreprises dont l'activité principale concerne l'exploitation des ressources naturelles végétales et animales.
Cela englobe l'ensemble des activités de culture, d'élevage, de sylviculture, d'exploitation forestière, et de production d'animaux dans une exploitation agricole ou dans leur habitat naturel.
Ce secteur est principalement porté par les produits de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche.
Que ce soit en terme de production ou de surfaces agricoles, la France est la première puissance agricole européenne. L'agriculture française se développe sur plus de la moitié du territoire et bénéficie d'un climat favorable à différentes cultures.
La contribution au produit intérieur brut (PIB) de la branche agricole approche les 7% et les exportations de produits agricoles sont en excédent commercial, notamment grâce à l'exportation de blé, d'alcool (vins et spiritueux) et de semences.
Néanmoins, les rendements des céréales, des fruits et légumes sont régulièrement impactés par les conditions climatiques, notamment par les sécheresses.
Malgré des résultats stabilisés et la baisse des défaillances d'entreprises, les chiffres du secteur continuent de poser question et inquiètent :
- En 30 ans, le nombre d'exploitations agricoles est passé de plus d'1 million à moins de 450 000. Le nombre d'agriculteurs ne cesse de baisser en raison notamment de l'extension des exploitations et du développement de l'urbanisation des forets. Les petites exploitations disparaissent au profit d'exploitations plus grandes et plus performantes, même si elles restent à dominante familiale.
- La moitié des agriculteurs a plus de 50 ans et vont prendre leur retraite alors que cette vocation chez les jeunes est en chute libre... Ceci n'est pas très étonnant face aux incertitudes économiques, la faiblesse des revenus estimés à 1250 euros par mois en moyenne et à la fragilité de la trésorerie des exploitations.
Sur le plan commercial, les évolutions doivent reposer sur un meilleur partage de la valeur entre la production et la distribution. Le prix des produits ne se limite plus au marché intérieur, les cours sont mondiaux et les producteurs français peuvent se tourner vers l'étranger pour vendre plus cher.
Sur le plan technique, les façons de cultiver la terre doivent évoluer. Retourner sans cesse la terre entraine l'érosion des sols.
L'adoption progressive d'une agriculture avec moins de labour et des bonnes pratiques agronomiques devrait protéger les sols, en leur permettant de conserver leur humidité, d'accumuler des nutriments et d'améliorer la biodiversité.
Sur le plan environnemental, la mutation de l'agriculture doit devenir plus verte. Elle doit monter en gamme tout en maitrisant ses coûts et ses rendements pour rester compétitive. La filière bio doit s'adapter au marché pour répondre à une demande croissante. La part des surfaces engagées en agriculture biologique reste encore faible en comparaison avec d'autres pays européens. Le défi sera de concilier les principes liés au bio avec le besoin d'accroitre la production, en s'appuyant sur les nouvelles technologies (capteur mesurant le taux d'hydratation par exemple) ou encore en structurant la distribution. Tout est souvent une question d'équilibre...
Notons que le monde agricole fait partie des secteurs les plus connectés : 80% des agriculteurs utilisent internet au moins une fois par jour pour leur activité, que ce soit pour consulter les données d'exploitation, la météo, les services bancaires ou encore les actualités pro-agricoles.